Au XIe siècle, la communauté de Breil était inféodée aux Comtes de Vintimille, comme l’ensemble de la Roya, dont le suzerain était le marquis de Suze.
Le Casté désigne le site de l’ancien château féodal. Les maisons situées au sud du village et ses ruelles étroites, constituent la partie la plus ancienne du village, où l’on observe ça et là des vestiges de murs antérieurs au XIVe siècle, et de son enceinte primitive.
Le village s’est développé sur le versant ouest de la colline du château. Le versant est, qui était inclus à l’intérieur des remparts, est resté occupé par une olivaie sur restanques, on y la chapelle Saint-Antoine et de la porte médiévale « de Gènes ». C’est un espace de détente – promenade cerné des restes du rempart longeant la Roya.
Caractérisé par une forte densité (ruelles intérieures étroites et immeubles de 4-5 niveaux), le village est enclavé entre la rivière et l’arête rocheuse du Casté.
La majorité des constructions est antérieure au XVIIIe siècle. Les fondations d’un grand nombre d’ente elles sont antérieures au XVe siècle, et certaines ont fait l’objet de surélévations fin XIXe ou début XXe siècle. Ce fut l’époque où les enduits colorés ont commencé à décorer les façades.
Les rues qui parcourent le village du nord au sud sont reliées entre elles par des « couréous », passages en pente, souvent en escaliers.
Deux Monuments historiques classés se trouvent au village (L’ensemble Eglise Santa-Maria in Albis – Chapelle de la Miséricorde, et la Chapelle Sainte-Catherine), et deux monuments inscrits sont visibles au sud-est du Casté (Chapelle Saint-Antoine l’Ermite et Porte de Gènes).